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Deux jours après le puissant séisme en mer Egée, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise

Les autorités turques dénombrent près d’une cinquantaine de morts et 900 blessés. Deux morts sont à déplorer en Grèce et d’importants dégâts matériels ont été constatés.

L’espoir de retrouver des survivants s’amenuise dans l’ouest de la Turquie, dimanche 1er novembre. Deux jours après le puissant séisme qui a frappé en mer Egée, l’agence gouvernementale turque des situations de catastrophe (AFAD) dénombrait 49 morts et 896 blessés du fait de cette catastrophe qui a aussi tué deux adolescents en Grèce.

Le tremblement de terre, dont la magnitude a été évaluée à 7 par l’Institut de géophysique américain (USGS) et 6,6 par les autorités turques, s’est produit vendredi 30 octobre dans l’après-midi, au sud-ouest d’Izmir, troisième plus grande ville de Turquie, et près de l’île grecque de Samos.

A Bayrakli, ville turque la plus touchée, les secouristes continuaient dimanche de fouiller les décombres de huit immeubles effondrés, selon l’AFAD. Plusieurs dizaines d’entre eux tentaient de déblayer l’un de ces sites, dans un vacarme assourdissant de pelleteuses et de marteaux-piqueurs et sous les regards inquiets de proches de disparus, selon une correspondante de l’Agence France-presse.

Un secouriste a déclaré qu’au moins dix personnes pourraient encore être bloquées sous les décombres de ce bâtiment. Dans la nuit, un homme a été extirpé vivant des gravats, 33 heures après le séisme, selon les médias.

 

Ressenti jusqu’à Istanbul et Athènes

Deux jours après la secousse tellurique, la fatigue et la peine s’étalaient sur les visages des habitants qui ont été nombreux à passer une deuxième nuit dehors, par peur des répliques. Des tentes ont été installées pour héberger les familles, et des bénévoles leur distribuaient de la soupe pour les réchauffer.

 

Le séisme a été si puissant qu’il a été ressenti jusqu’à Istanbul et à Athènes et a provoqué un mini-tsunami qui a inondé les rues de Seferihisar, ville turque située près de l’épicentre, et balayé les côtes de l’île grecque de Samos.

 

A Izmir, le 1er novembre. YASIN AKGUL / AFP

 

Face à cette catastrophe, la Turquie et la Grèce, deux pays situés dans l’une des régions sismiques les plus actives du monde, ont mis les tensions diplomatiques de côté, se disant prêtes à s’entraider.

 

Le tremblement de terre a réveillé aussi les craintes d’un séisme majeur qui menace Istanbul, selon les experts. En 1999, un séisme de magnitude 7,4 avait frappé le nord-ouest de la Turquie, faisant plus de 17 000 morts, dont un millier à Istanbul.

 

Source:  le Monde

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