Vladimir Poutine promet de « casser les dents » de ceux qui s’en prendraient à la Russie
Le Président russe Vladimir Poutine a assuré qu’il « casserait les dents » de ceux qui s’en prendraient à la Russie, sur fond de tensions persistantes avec les Occidentaux.
« Tout le monde veut nous mordre ou nous arracher quelque chose. Mais ils doivent savoir, ceux qui tenteraient de faire cela, que nous leur casserons à tous les dents, pour qu’ils ne puissent plus mordre », a lancé Vladimir Poutine le 20 mai lors d’une visioconférence avec des organisations patriotiques.
« Même après qu’un tiers de son potentiel a été perdu (avec la chute de l’URSS), pour certains la Russie est encore trop grande. En effet, le potentiel est colossal et son territoire reste le plus vaste au monde », a-t-il ajouté, selon des images retransmises à la télévision. Il n’a pas précisé quels pays étaient visés par ces propos. Il a de nouveau vanté les dernières armes développées par la Russie, telles que les missiles supersoniques « Avangard », présentés comme capables de surpasser n’importe quel système de défense anti-missile.
#SputnikVidéo | Vladimir Poutine: «Tout le monde veut nous mordre quelque part ou croquer un morceau de notre pays. Mais ceux qui entendent le faire doivent savoir que nous allons leur casser les dents pour qu'ils ne puissent pas mordre».https://t.co/9wlz5V5fbG pic.twitter.com/4CalLVYTCi
— Sputnik France (@sputnik_fr) May 20, 2021
Les « frontières de la Russie ne se terminent nulle part »
M. Poutine est un habitué des phrases chocs ou des blagues hasardeuses pour vanter son pays et menacer ses adversaires. En 2016, il avait ainsi plaisanté en lançant à la télévision que les « frontières de la Russie ne se terminent nulle part », deux ans après avoir annexé la péninsule ukrainienne de Crimée et un an après avoir lancé son armée au secours du Président Bachar al-Assad en Syrie.
Les relations entre la Russie et les Occidentaux sont au plus bas à la suite de multiples désaccords sur l’Ukraine et la Syrie, d’accusations d’ingérence électorale, d’espionnage et de cyberattaques.
Un « signal positif »
Néanmoins jeudi, le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a salué un « signal positif », dans les relations russo-américaines, après l’abandon par Washington de certaines sanctions contre le gazoduc stratégique Nord Stream 2 et une rencontre « constructive » entre les chefs de la diplomatie des deux pays.
Texte: The Epoch Times
Publié le 21 MAI 2021