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Canada – Le ministre canadien du patrimoine déclare que la liberté d’expression en ligne « nuit à la démocratie »

Canada – Le ministre canadien du patrimoine déclare que la liberté d’expression en ligne « nuit à la démocratie »

Ironique.

Les remarques offensantes sur les médias sociaux sont légales, mais le ministre canadien du Patrimoine Steven Guilbeault affirme qu’elles « sapent la démocratie. »

Le gouvernement fait la promotion du projet de loi C-36 sur la censure du web, qui vise à obliger les plateformes de médias sociaux à pratiquer une censure massive.

Dans une note d’information, examinée par Blacklock’s Reporter, le ministère du Patrimoine a plaidé pour la censure des messages Twitter offensants car, selon lui, ils empêchent « un débat véritablement démocratique. »

« Ce contenu dérobe et endommage des vies », peut-on lire dans le briefing. « Il intimide et obscurcit des voix précieuses, empêchant un débat véritablement démocratique. »

Fin juin, le cabinet a présenté le projet de loi C-36, qui menace les utilisateurs de médias sociaux d’assignations à résidence et d’amendes pouvant aller jusqu’à 50 000 dollars pour le partage de contenus favorisant « la haine ou la diffamation ».

« Notre objectif est d’assurer plus de responsabilité et de transparence de la part des plateformes en ligne tout en respectant la Charte canadienne des droits et libertés », indique la note d’information du 16 juin.

« Le mandat du ministère du Patrimoine canadien comprend la promotion d’une meilleure compréhension des droits de la personne. »

En vertu du Code criminel du Canada, ce qu’on appelle le « discours haineux » (ouvert à l’interprétation) est un crime. Ce que fait le projet de loi C-36, c’est rendre les discours haineux illégaux même lorsqu’il n’y a aucune preuve de crime.

« Les plateformes de médias sociaux telles que Facebook ou Twitter sont de plus en plus centrales à la participation à la vie démocratique, culturelle et publique », indique la note d’information.

« Cependant, les plateformes de médias sociaux peuvent également être utilisées pour menacer, intimider, intimider et harceler les gens ou être utilisées pour promouvoir des points de vue racistes, antisémites, islamophobes, misogynes et homophobes qui ciblent les communautés, mettent en danger la sécurité des gens et minent la cohésion sociale ou la démocratie du Canada. »

Texte: Aube Digitale

Publié le 18 JUILLET 2021

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