Scandale – Un sénateur de l’Arizona accusé d’attouchements sur des enfants a parrainé un projet de loi sur l’éducation sexuelle dans les jardins d’enfants
Un sénateur de l’État de l’Arizona, qui fait l’objet de multiples accusations d’attouchements sur des enfants, était l’un des promoteurs d’un projet de loi dirigé par les démocrates et prévoyant des cours d’éducation sexuelle pour les élèves dès l’âge de la maternelle.
Bien que le projet de loi, SB1340, soit mort en commission en janvier dernier, le sénateur Otoniel « Tony » Navarette était l’un des principaux parrains de cette législation qui aurait exigé que toutes les écoles de l’Arizona dispensent des cours d’éducation sexuelle dès la maternelle.
Les autres parrains du projet de loi étaient les sénateurs de l’Arizona. Lela Alston, Kirsten Engel, Rosanna Gabaldon, Sally Gonzales, Juan Mendez, Jamescita Peshlakai, Athena Salmon et Raquel Teran.
Selon la proposition de loi, baptisée alors Safe and Healthy Students Act (loi sur la sécurité et la santé des élèves), le projet de loi visait à fournir « une éducation sexuelle médicalement exacte et adaptée à l’âge des élèves des programmes de maternelle et des classes de la première à la douzième année ».
Parmi les autres dispositions clés, citons la volonté d’aider les élèves à « acquérir des connaissances » sur les différents aspects du développement de l’adolescence, « y compris la façon dont la grossesse se produit », d’aider les élèves à développer des compétences en matière de prise de décision concernant la sexualité et les relations, et de discuter des groupes, tels que les LGBTQ, qui « historiquement ont été plus vulnérables aux abus et aux agressions sexuels », ainsi que des questions impliquant « le consentement positif ».
Otoniel Navarette, 35 ans, décrit par ses pairs comme une « étoile montante » du Parti démocrate de l’Arizona, a été arrêté la semaine dernière sur la base de 7 chefs d’accusation, notamment d’inconduite sexuelle présumée avec deux jeunes garçons.
Les deux victimes présumées avaient moins de 14 ans au moment des abus sexuels présumés.
Un juge a fixé la caution d’Otoniel Navarette à 50 000 dollars.
« Ces accusations sont très inquiétantes », a dit dans un tweet la directrice de l’enseignement de l’Arizona, Kathy Hoffman, une démocrate, « et bien que tout le monde soit innocent jusqu’à preuve du contraire, le sénateur Navarette doit démissionner. Nous devons exiger de nos dirigeants élus qu’ils respectent les normes les plus strictes. »
La secrétaire d’État de l’Arizona, Katie Hobbs, une démocrate, a dit la même chose.
« Ces allégations sont incroyablement troublantes. Le sénateur Navarrete doit démissionner immédiatement », a tweeté Mme Hobbs.
La réunion des démocrates de la Chambre des représentants de l’Arizona a publié une déclaration vendredi disant qu’ils étaient « profondément alarmés par l’arrestation du sénateur Tony Navarette, et ce sont évidemment des allégations très graves et troublantes ».
« Nous soutiendrons toujours fermement les victimes d’abus sexuels et n’avons aucune tolérance pour tout préjudice causé aux enfants. Jusqu’à ce que nous en sachions plus, il est important à ce stade de laisser les forces de l’ordre faire leur travail et mener une enquête approfondie et complète en assurant une procédure régulière à toutes les personnes concernées », ajoute la déclaration.
Un affidavit de cause probable (la cause probable est une exigence du quatrième amendement qui doit généralement être satisfaite avant que la police procède à une arrestation, à une perquisition ou obtienne un mandat) déposé à la Cour supérieure du comté de Maricopa décrit avec d’horribles détails l’inconduite sexuelle qui aurait eu lieu dans une résidence de Phoenix et aurait commencé en 2019.
L’une de ces victimes se souvient qu’à son réveil, M. Navarette lui aurait touché les parties génitales et lui aurait fait une fellation.
Le garçon, aujourd’hui âgé de 16 ans, a dit qu’il souffrait actuellement de problèmes d’anxiété et de colère dus aux abus présumés.
Le frère de la victime, âgé de 13 ans, a déclaré aux autorités que Otoniel Navarette lui aurait touché le haut de la jambe, mais que le garçon aurait repoussé sa main.
Dans un appel téléphonique enregistré secrètement, l’une des victimes a demandé à M. Navarette s’il regrettait de l’avoir touché.
« Otoniel a répondu en disant bien sûr que je regrette toutes les mauvaises actions que j’ai faites. Je souhaite absolument que tout soit différent », indique l’affidavit de cause probable.
M. Navarette a ensuite dit à la victime qu’il « n’allait pas bien. Otoniel lui a dit que rien de ce qu’il avait fait n’était de sa faute. Otoniel a dit qu’il regrettait », poursuit la déclaration.
Texte: The Epoch Times
Publié le 12 AOÛT 2021