<<Au niveau mondial, septembre 2020 a été 0,05°C au-dessus de septembre 2019, jusqu’alors le plus chaud jamais enregistré>>.
C’est ce que nous révèle le service Européen Copernicus, sur le changement climatique.
La planète gagne 0,2°C par décennie depuis la fin des années 1970, insiste Copernicus dans son bilan climatique mensuel.
La période de douze mois allant d’octobre 2019 à septembre 2020 se situe à 1,28°C au-dessus des températures de l’ère préindustrielle.
Alors que les cinq dernières années ont été les plus chaudes jamais enregistrées, ce chiffre se rapproche dangereusement du plafond fixé par l’accord de Paris.
Cet accord vise à contenir le réchauffement sous 1,5°C, ou au pire 2°C, pour limiter les impacts dévastateurs des tempêtes, sécheresses et autres canicules déjà à l’œuvre.
En Sibérie, de nombreux hectares de foret on été brûlés par des incendies en cette année.
Toujours en Sibérie, le niveau des glaces est à son deuxième niveau le plus bas, depuis le début des enregistrements de données par satellite en 1979.
L’Amérique du nord, notamment les USA, n’a pas été en reste, avec 49°c à Los Angeles et cette parti a été touchée par des incendies et la sécheresse.
« Il reste trois mois pendant lesquels tout peut arriver », a réagi Freja Vamborg, scientifique membre de Copernicus, notant que agence ne faisait pas de « prédictions pour les températures mondiales ».
Que nous réserve la météo pour les jours qui viennent?