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Climat – L’activité solaire pourrait avoir un rôle plus important que prévu dans le réchauffement planétaire

Climat – L’activité solaire pourrait avoir un rôle plus important que prévu dans le réchauffement planétaire

Par : Alex Newman

Un nouvel article scientifique révisé par des pairs met en évidence un préjugé systémique dans la sélection des données du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) de l’ONU pour soutenir le discours sur le changement climatique.

Les cycles solaires, et non seulement les émissions humaines de dioxyde de carbone (CO²), pourraient expliquer le réchauffement des températures au cours des dernières décennies, selon une nouvelle étude dont les résultats contredisent les conclusions du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations unies (ONU).

Le document évalué par des pairs, produit par une équipe de 23 scientifiques du monde entier, a été publié dans la revue Research in Astronomy and Astrophysics. Il conclut que les études ayant mené aux conclusions du GIEC n’ont pas suffisamment pris en compte le rôle de l’énergie solaire pour expliquer l’augmentation des températures. La nouvelle étude a été publiée au moment même où les Nations unies publiaient leur sixième « rapport d’évaluation », connu sous le nom de AR6, qui attribue quasi-exclusivement aux émissions de CO² produites par l’homme la responsabilité du réchauffement de la planète. Le rapport conclut que la responsabilité de l’homme est « sans équivoque ».

Qualifiant de « prématurée » l’attribution du réchauffement climatique au seul CO², les climatologues et les physiciens solaires affirment dans le nouveau document que les conclusions du GIEC des Nations unies imputant la responsabilité des émissions humaines sont fondées sur « des données étroites et incomplètes concernant l’éclairement énergétique total du Soleil ».

En effet, l’organisme mondial sur le climat aurait, d’après les auteurs, fait un mauvais choix de données sur l’impact solaire, incluant des éléments non pertinents qui ont masqué l’effet de celui-ci, ont dit plusieurs auteurs à Epoch Times dans une série d’entretiens téléphoniques et vidéo.

« L’ensemble des fonctions de données et des études publiées que vous utilisez, vous pouvez montrer que le réchauffement est causé par le Soleil, mais le GIEC utilise un ensemble de données différent et arrive à la conclusion opposée », a déclaré à Epoch Times l’auteur principal de l’étude, Ronan Connolly, Ph.D., dans une interview vidéo.

« Dans son insistance à forcer un soi-disant consensus scientifique, le GIEC semble avoir décidé de ne prendre en compte que les ensembles de données et les études qui soutiennent le récit qu’il a choisi », a-t-il ajouté.

 

Les implications, d’un point de vue politique, sont grandes, surtout dans ce domaine où des milliers de milliards de dollars sont en jeu et où une réorganisation spectaculaire de l’économie mondiale est proposée.

 

Une publication examine le double impact du Soleil et du CO²

En utilisant des ensembles de données accessibles au public provenant du gouvernement américain et d’autres sources, il est facile d’expliquer tout le réchauffement observé au cours des dernières décennies en n’utilisant rien d’autre que des changements dans l’énergie solaire arrivant sur la Terre, selon cette publication.

En effet, si les ensembles de données choisies par l’ONU montrent bien une responsabilité essentiellement humaine, l’étude comprend plusieurs graphiques montrant que le simple fait de travailler avec des ensembles de données différents de ceux utilisés par l’ONU bouleverse la conclusion du GIEC.

À partir de 16 estimations différentes de la quantité d’énergie solaire, appelée « irradiance solaire totale », l’étude compare ces données à plus de 25 estimations des températures dans l’hémisphère nord remontant aux années 1800.

Lorsque l’on compare les données solaires des satellites « ACRIM » de la NASA à des données de température fiables, par exemple, la quasi-totalité du réchauffement s’expliquerait par le Soleil, les émissions humaines ne jouant pratiquement aucun rôle.

Et pourtant, pour des raisons que les auteurs de l’étude disent être « au mieux obscures », l’ONU choisit d’ignorer les données ACRIM de la NASA et d’autres ensembles de données en faveur de ceux qui soutiennent l’hypothèse de la responsabilité humaine dans le changement climatique.

Selon les auteurs de l’étude, ces opinions scientifiques divergentes ont été délibérément réprimées par le GIEC et n’ont pas été prises en compte dans les rapports du GIEC des Nations unies, pour des raisons qui n’ont pas été expliquées de manière adéquate.

Selon les auteurs de l’étude, l’inclusion d’ensembles de données urbaines entraîne une distorsion artificielle vers le haut des températures en raison de l’effet bien connu de « l’îlot de chaleur urbain » qui doit être pris en compte.

En fait, les villes ont tendance à être plus chaudes que les campagnes en raison de l’activité et des structures humaines, de sorte que les stations de mesure de la température qui ont vu des villes se développer autour d’elles afficheront des hausses de température artificielles dues à l’urbanisation plutôt qu’au réchauffement climatique.

Le GIEC a rejeté ces préoccupations, affirmant que l’urbanisation n’a joué qu’un rôle très mineur dans l’augmentation estimée de la température.

 

Qu’est-ce que le changement climatique ?

Le co-auteur de l’étude, le professeur László Szarka, géophysicien et membre de l’Académie hongroise des sciences, a dit à Epoch Times que la nouvelle révision représentait une « étape cruciale » dans le rétablissement de la définition scientifique du « changement climatique ».

Affirmant que la définition a été déformée au cours des 30 dernières années, Szarka a fait valoir que la communauté scientifique doit se rappeler que la science ne repose pas sur l’autorité ou le consensus, mais sur la recherche de la vérité.

« La définition du changement climatique a été déformée en 1992 d’une manière incompatible avec la science », a expliqué le géophysicien, pointant du doigt la convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) et son exclusion des causes naturelles de la définition du changement climatique.

En réalité, le terme « changement climatique » incluait – et doit encore inclure – non seulement les changements provoqués par l’homme, mais aussi les changements naturels de température, de précipitations, de régimes de vent et d’autres facteurs qui se produisent sur des décennies ou des périodes plus longues.

« Le fait de rendre peu intelligible la définition classique du changement climatique a ouvert la voie à l’attribution et à la comptabilisation de tout changement climatique aux émissions anthropiques », a expliqué Szarka à Epoch Times en soulignant l’importance de l’étude.

Mais il n’est pas nécessaire qu’il en soit ainsi. Il a suggéré que même les profanes non scientifiques pouvaient et devaient s’efforcer de découvrir la vérité.

« Les gens ordinaires sont capables de décider qui pêche en eaux troubles, s’ils demandent systématiquement aux politiciens, aux décideurs et aux journalistes ce qu’ils entendent par le terme ‘changement climatique’ », a-t-il dit.

 

Opinions extérieures

Même certains examinateurs du GIEC de l’ONU ont exprimé leur scepticisme à l’égard du récit dominant et leur soutien au travail de M. Soon et d’autres personnes.

Contacté par Epoch Times, le réviseur accrédité du GIEC Howard Brady, Ph.D. d’Australie, a loué le travail de M. Soon et des autres auteurs de l’étude comme étant « probablement le meilleur ».

Reconnaissant son manque d’expertise concernant le Soleil en particulier, M. Brady a critiqué le GIEC et ses modèles de prévision climatique.

Entre autres préoccupations, il a noté qu’ils « prévoient toujours plus de tempêtes alors qu’elles sont en déclin » et « qu’ils signalent toujours une accélération de l’élévation du niveau de la mer alors qu’elle n’existe pas ».

Au fil des ans, de nombreux scientifiques du GIEC ont exprimé leur désaccord avec les opinions avancées par leurs collègues.

Par exemple, le regretté Nils-Axel Morner, qui a fait partie des examinateurs du GIEC pour le niveau de la mer, a fréquemment accusé l’organisme des Nations unies de se tromper, très probablement pour des raisons politiques plutôt que scientifiques.

Un autre expert extérieur contacté par Epoch Times pour avoir un aperçu de la nouvelle étude et du dernier rapport du GIEC a également exprimé des préoccupations majeures.

Le climatologue de l’État d’Alabama, John Christy, professeur émérite de sciences de l’atmosphère et de la terre à l’université d’Alabama à Huntsville, a noté que « le rapport du GIEC indique une grande confiance dans les simulations des modèles tout en notant dans le corps du rapport comment les modèles représentent mal l’atmosphère réelle ».

« Le GIEC prétend que ses modèles dépeignent avec précision l’impact de toutes les forces qui affectent le climat et que rien d’autre que les émissions humaines n’auraient pu causer le réchauffement des 40 dernières années », a-t-il expliqué.

« Cela dénote un certain orgueil démesuré et un manque d’imagination », a dit M. Christy, qui est également directeur du Earth System Science Center.

Reconnaissant qu’il n’eût pas eu le temps de lire le nouveau document ou d’examiner attentivement le dernier rapport du GIEC, le climatologue de renommée mondiale a dit à Epoch Times que les modèles de l’ONU ne peuvent même pas reproduire les variations naturelles des 150 dernières années, comme le réchauffement naturel de la première moitié du 20e siècle.

« Ils exagèrent également le réchauffement des 40 dernières années, ce qui, là encore, ne correspond pas au monde réel », a-t-il dit.

« Donc, s’ils ne peuvent pas reproduire les variations naturelles avec suffisamment de compétence et qu’ils surchauffent l’atmosphère au cours des 40 dernières années, comment sont-ils alors dotés de la capacité de nous dire ‘pourquoi’ les changements se produisent avec une telle confiance, ‘sans équivoque’ ? » a-t-il demandé.

Le Dr Christy a été direct dans ses conclusions, disant que « les modèles ne sont certainement pas d’accord entre eux en ce qui concerne l’avenir ».

Cela limite leurs résultats « au domaine des hypothèses spéculatives, et non à celui des outils de détermination des politiques ».

 

Réponse de la NASA et du GIEC

Lorsqu’il a été contacté au sujet de cette nouvelle publication, Gavin Schmidt, qui est conseiller principal par intérim pour le climat à la NASA et directeur de l’Institut Goddard d’études spatiales, n’a pas mâché ses mots.

« C’est une absurdité totale sur laquelle personne de sensé ne devrait perdre de temps », a-t-il dit à Epoch Times.

Il n’a pas répondu à une demande de suivi concernant des erreurs spécifiques de fait ou de raisonnement dans le nouveau document de la revue RAA.

Cependant, même Gavin Schmidt, l’un des principaux partisans de l’hypothèse du réchauffement dû à l’homme, a admis que les modèles du GIEC étaient inexacts.

« Vous vous retrouvez avec des chiffres, même pour le court terme, qui sont incroyablement effrayants et erronés », aurait dit M. Schmidt dans la revue Science.

En revanche, le responsable de la communication du GIEC, Jonathan Lynn, a dit à Epoch Times que l’organisme des Nations unies restait très confiant dans ses conclusions.

Interrogé sur le nouveau document et les affirmations de ses auteurs selon lesquelles le GIEC accusait à tort les émissions humaines, M. Lynn a répondu : « Le GIEC ne cherche pas à blâmer qui ou quoi que ce soit pour quoi que ce soit. Nous essayons plutôt de déterminer les changements climatiques pour en expliquer les causes. »

Faisant référence au chapitre 3 du nouveau rapport du GIEC, M. Lynn s’est fait l’écho de l’évaluation de l’organisme des Nations unies selon laquelle les plus de 14 000 articles qu’il a examinés démontrent que le réchauffement est dû aux émissions humaines.

« Le nouveau document de 2021 pourrait bien remettre en question la conclusion sous-jacente du GIEC selon laquelle le CO² et les émissions humaines sont à l’origine du réchauffement de ces dernières décennies », a ajouté M. Lynn dans une déclaration de suivi adressée à Epoch Times. « Mais s’il est inclus dans la prochaine évaluation, il est peu probable qu’il renverse complètement cette conclusion qui est basée sur des milliers d’autres recherches. »

La prochaine évaluation du GIEC est attendue dans plus de 5 ans.

Bonus…

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L’activité du Soleil serait la clé. Lorsqu’il est très actif, son champ magnétique augmente et dévie une plus grande part des particules cosmiques qui traversent en permanence l’atmosphère terrestre.

Bien que les données historiques et géologiques des variations du CO², ne correspondent pas aux changements dans les températures, il existe des phénomènes à l’échelle du système solaire et de la galaxie qui permettent assez bien d’expliquer les changements climatiques.

Ce sont les variations de l’activité du Soleil, les caractéristiques du Système solaire, et la position changeante du Soleil dans la galaxie. Ceci peut être mis en évidence pour différentes échelles temporelles.

 

L’un des auteurs du nouveau rapport du GIEC, Jim Kossin, a célébré le fait que les gens « commencent à avoir peur » des changements climatiques grâce aux conclusions de l’organisme.

 

 

« Je pense que cela contribuera à changer l’attitude des gens et j’espère que cela aura une incidence sur leur vote. », a-t-il dit.

Texte: Aphadolie

Publié le 10 SEPTEMBRE 2021

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