Le ministre de la Santé espère que les familles pourront se retrouver à l’occasion des fêtes de fin d’année, tout en estimant difficile d’imaginer de grandes soirées.
Cadeaux de Noël, repas de famille et nouvel an entre amis risquent de ne pas avoir le même goût qu’en 2019. C’est du moins ce que laisse penser Olivier Véran, ministre de la Santé, dans un entretien accordé au Journal du dimanche.
Cette année, Noël «ne sera pas une fête normale», a-t-il expliqué. Ajoutant qu’il est «difficile d’envisager de grandes soirées» pour le réveillon du 31 décembre. Malgré tout, il espère que les conditions sanitaires permettront aux familles «de se retrouver».
Faire tomber la «pression épidémique»
Objectif : que «la pression épidémique retombe pour qu’on puisse faire des courses à temps, se préparer dans la joie, pour que soient créées les conditions permettant aux familles de se retrouver», a expliqué Olivier Véran.
D’après le ministre, si le «freinage» est réussi grâce au respect du confinement, «le nombre de contaminations pourrait baisser dans les prochains jours, entraînant, dans deux semaines une baisse des nouveaux cas graves». Il a par ailleurs précisé que de premiers éléments permettant d’évaluer l’impact des mesures de couvre-feu devraient tomber dans les prochains jours.
Interrogé sur d’éventuelles vagues successives, considérées comme probables par le Conseil scientifique, le ministre indique que l’objectif «est de casser la deuxième vague le plus tôt possible pour qu’elle ne fasse pas trop de victimes». Il faudra ensuite «maintenir un niveau de protection de la population suffisant pour éviter une troisième vague en attendant le vaccin». Plus qu’à croiser les doigts pour Noël.